dimanche 28 janvier 2007

Quand on a rien à dire et du mal à se taire

Quand on n'a rien à dire on parle du Mexique
De l'Amérique du Nord où tous les gens sont fous,
Du Pape et du tiercé, des anti-alcooliques,
Du cancer des fumeurs et des machines à sous,
Des soldats des curés, d'la musiqu' militaire,
De la soupe à l'oignon, de l'îl' de la Cité.
Quand on n'a rien à dire et du mal à se taire
On arrive au sommet de l'imbécillité.

- Bernard Dimey- Extrait de Quand on a rien à dire


Contrairement à certains esprits fâcheux, j’ai la faiblesse de me promener sur de nombreux sites afin de forger mon jugement pour choisir en toute connaissance de cause. J’avoue que je m’oblige à naviguer dans des eaux dont les effluves rebuteraient le plus innocent des carassins.

C’est à l’occasion de l’un de ces voyages que je me suis penché sur l’un des rares articles de presse concernant Monsieur François Bayrou, article qui peine à émerger de la multitude des titres accrocheurs concernant le nouveau couple de l’année.

Je ne m’étendrai pas sur l’aspect déontologique de la presse qui a décidé de ne plus respecter la pluralité de l’information, me contentant de vous faire part de mon sentiment sur la tenue des commentaires des lecteurs relatifs à l’article sur Monsieur François Bayrou.

A ceux qui se demande avec qui Monsieur François Bayrou gouvernera :

1- Je leur répondrai d’abord que, s’ils étaient élus, le champion ou la championne qu’ils soutiennent gouverneraient avec des équipes qui ont échoué durant les 25 dernières années.
2- Je leur répondrai ensuite que Monsieur François Bayrou gouvernera avec des gens de bonne volonté, en rassemblant ceux pour qui l’intérêt général est au dessus des considérations partisanes

Aux électeurs de droite qui l’accusent d’être de gauche, je répondrai qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien
Aux électeurs de gauche qui l’accusent d’être de droite, je répondrai que Monsieur Bayrou est un humaniste
Aux électeurs extrémistes, je répondrai que l’Histoire nous enseigne que les extrêmes n’ont apportés que souffrance et désolation pour les peuples.

Enfin à tous ceux qui se demandent ce que Monsieur François Bayrou propose, je ne peux que les inviter à se rendre sur son site de campagne et lire.

http://www.bayrou.fr

Ainsi ils se rendront compte par eux-mêmes qu’effectivement « quand on n'a rien à dire et du mal à se taire, on arrive au sommet de l'imbécillité ».

vendredi 26 janvier 2007

"Plus les hommes seront éclairés plus ils seront libres." Voltaire

Ah ce brave Voltaire que n’avait-il raison !

Le sport national en politique consiste à rendre les discours obscurs, à se demander si ce n’est pas une stratégie mise au point pour que le camp adverse ne comprenne pas le propos, camp adverse qui répond avec le même procédé cherchant dans le regard de l’autre si sa propre argumentation est compréhensible.

A nous, spectateurs attentifs, de tenter de décrypter l’indécryptable pour ne pas se tromper de bulletin dans l’isoloir le jour de l’élection. Pouf pouf, ça sera toi pour qui je voterais mais comme je suis pas sûr eh ben je voterais pas pour toi… ne riez pas car malgré nos bonnes intentions, au vu des résultats obtenus par nos chers élus en matière de gestion de l’Etat, nous avons dû nous tromper sur le contenu de leur programme et ce, depuis 25 ans.

Aujourd’hui le résultat des courses 1 200 Milliards d’euros de dettes cumulées… 1 200 MILLIARDS… attendez je vous le traduit avec les zéros…1 200 000 000 000 d’euros… soit 20 000 euros par personne. Nous sommes 6 à la maison, nous voilà avec 120 000 euros de dette.

Après avoir retiré le beurre des nouilles, il va falloir retirer les nouilles de l’eau de cuisson et éteindre le gaz sous la casserole !!!

Merci le PS et l’UMP (aidé en cela par l’UDF pendant un certain temps), merci à vous, Messieurs dans vos beaux costumes amidonnés de certitude, de suffisance et de mépris, oublieux de la règle la plus élémentaire de gestion "NE PAS DEPENSER PLUS QUE CE QUE L’ON GAGNE" . Cette situation est la conséquence de la confiscation du pouvoir que vous entretenez depuis ces 25 dernières années. Mais loin de moi l’idée d’affirmer un "tous pourris", qui, si parfois soulage, ne propose rien d’autant qu’il est de hommes compétents dans tous les courants politiques mais par trop à l’étroit dans le carcan des appareils des partis.

En période de crise il faut savoir se faire humble et se rassembler au delà des clans et des querelles de clocher pour trouver les solutions.

A ce jour Monsieur Bayrou est le seul qui ose appeler à ce rassemblement pour mettre en œuvre un projet dont les objectifs sont déclinés en termes compréhensibles de tous car écrits par une plume trempée dans la connaissance profonde et durable du tissu national et de ses réalités, mots empreints du bon sens et de l’honnêteté des gens du terroir.

Alors place au projet, "La France de toutes nos forces"
Monsieur François Bayrou le 14 décembre 2006 à Lille
http://www.bayrou.fr/discours/bayrou-lille-141206.html

Parce qu'une idée qui se tait est une mauvaise idée

Et voilà c'est parti !

Las de voir le débat pour la présidentielle 2007 confisqué par les médias par une information tronquée et/ou dirigée, moi le petit- le sans grade, l'apolitique forcené, le réfractaire de l'étiquette, l'allergique au politiquement correct... (à vous d'enrichir cette liste qualitative) j'ai décidé de m'engager à soutenir celui qui représente à mes yeux et à mon coeur un espoir pour l'avenir de la France.

Convaincu que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous oppose, j'ai désespéré longtemps que cette rêgle de vie ne puisse trouver d'écho chez nos dirigeants. D'élections en désillusions, ou le contraire c'est pareil, mon vote "au moins pire" entretenait cette mascarade que nous jouaient les uns comme les autres.

Aujourd'hui, après l'avoir guetté depuis un petit moment au détour de ses prises de position à l'Assemblée Nationale et dans les médias, j'ai la conviction d'avoir trouvé cet écho tant recherché.

En soutenant Monsieur François Bayrou, j'ai la conviction que mon engagement et mon vote retrouveront enfin leur raison d'être.


"J'accepte de voter, dans des circonstances nationales graves, avec des gens qui sont différents de moi. Je ne renie rien de ces différences, mais je les fais passer après l'intérêt national "
Extrait du discours à l'Assemblée Nationale pour le vote de la motion de censure suite à l'affaire Cleastream
http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2005-2006/221.asp