lundi 28 mai 2007

Bercy, le 24 Mai 2007

Lancement du Mouvement Démocrate


[…]
Je dis aucun d’entre nous : car ce n’est pas une œuvre solitaire qui commence. J’ai voulu ce nouveau mouvement, mais il n’est pas le mien. Je le porterai avec une équipe. L’élection présidentielle, c’est forcément l’histoire d’un homme ou d’une femme face à un peuple. Un mouvement, c’est au contraire une communauté humaine.

Et c’est une communauté qui bien souvent traverse le temps. Je sais quelle somme d’enthousiasme il y a dans cette salle parmi les nouveaux adhérents. Mais je sais aussi quelle somme de fidélité de la part des milliers et des milliers de militants confirmés et engagés qui ont accepté cette nouvelle aventure, marchant toujours dans le même sens, celui d’un centre fort, devenu enfin indépendant. Je vois leurs visages, je leur dis mon affection.
[…]

Nous voulons une presse, des radios et des télévisions libres et non inféodées ! Nous en avons besoin pour nous et pour nos familles ! Nous ne voulons pas que nos organes d’information soient soumis à ces influences ! Et nous ne voulons même pas être conduits à soupçonner, tout le temps, tous les jours, que de pareilles influences puissent jouer !

C’est un drame pour une société démocratique quand la confiance envers les médias est atteinte.

Et je pense aux journalistes, à leur vie de tous les jours : comment exercer le dur métier de journaliste avec ce type de craintes, sous ce type de contraintes, et même seulement avec le soupçon de ce genre d’influences ?

Nous, notre devoir et notre vocation, c’est de défendre les Français !

Défendre les Français : je veux préciser ce que cela signifie pour moi. C’est le contraire du jeu politique habituel, qui fait que les uns votent systématiquement pour, et les autres systématiquement contre. Défendre les Français, au contraire, c’est être capables de dire oui quand les décisions sont justes, vont dans la bonne direction ; c’est être capables de dire non et de se battre quand elles menacent d’être injustes ou d’aller dans la mauvaise direction.
[…]

· Le Mouvement démocrate est un mouvement de citoyens actifs
· Ecrire une charte éthique qui nous engage :
· Donner un sens plein et entier à l’idée de démocratie :
· L’action du Mouvement démocrate sera fondée sur la vérité
· Retrouver l’enracinement intellectuel de l’action politique et faire partager la réflexion sur l’avenir à l’ensemble du champ social.
· Le principe du Mouvement démocrate est le rassemblement.
· Le but principal du Mouvement démocrate sera la naissance et la promotion d’une génération politique nouvelle.
[…]

Pour lire l'intégralité du discours

lundi 14 mai 2007

Dans le désert poussent les roses...

A ce journaliste, qui demandait à François Bayrou qui étaient ses nouveaux adhérents, aux septiques de tous bords, aux porteurs d'oeillères, aux esprits formatés par la bipolarisation salvatrice, j'offre cette interview révée par Elisa, extaterrestre orange parmi tant d'autres.

Le Dimanche 13 Mai, j’ai regardé l’émission de ce cher Moati ; »Ripostes, balle au centre ». On annonçait François Bayrou . Youpi ! Les échanges m’ont tellement interloquée que j’ai décidé d’accorder une interview à un commentateur .
- Bonjour . Vous avez adhéré cette semaine au Modem . Pouvez-vous m’en exposer les raisons ?
- Bonjour . Oui, oui bien sûr. Par amour.
- Pardon ?
- Si Si , vous allez voir : entre les deux tours, François Bayrou a déclaré que le meilleur en amour ce sont les preuves . Il nous a tellement fait vibrés pendant trois mois, qu’on lui a offert 53 000 preuves d’amour ; On voulait lui faire la surprise. C’est réussi, hein ?
- Euh, oui, bon. Vous entrez en résistance, vous voulez faire la révolution. Mais où sont vos fusils, vos armes, vos combattants ?
- Point n’est besoin d’effusion de sang . C’est une révolution pa-ci-fi-que . Vous avez bien fait de passer . Il faut tout vous expliquer, à vous.
- C’est mon métier . Mais ça ne va pas faire vendre mon journal ça.
- Ah ? Je croyais que c’était un journal politique . Ne vous énervez pas : qu’est-ce que vous écrivez, d’habitude ?
- Des analyses, des commentaires, des études .
- A partir de quoi ?
- Mais d’autres analyses, d’autres commentaires, d’autres études, faites à partir du passé ! De tout ce qui s’est passé depuis le début des Républiques.
- Ah ! mais nous, nous sommes le présent, et sûrement aussi l’avenir. Ca ne peut pas marcher , votre truc. Désolée.
- Et bien continuons quand même…J’ai un papier à rendre , moi.(soupir) Donc, vous n’avez plus de députés . Vous n’existez plus.
- Sur 53 000, vous ne croyez pas qu’on peut trouver 577 candidats ?
- Si, mais ils n’ont aucune expérience, excusez-moi !
- Les autres non plus ,ne vous excusez pas. Ils n’ont pas pu en acquérir, ils passent leur temps à faire seulement ce que leur parti leur dit de faire. Nous, on veut apprendre, et décider . On adore ça.
- Mais, si vous n’avez quasiment pas de députés élus, ça va être la traversée du désert !
- Ah oui, oui, tout-à-fait, vous avez bien raison . Une foule joyeuse en partance pour le désert.
-On ne parlera plus de vous.
-Bien sûr que si ! Parce que l’amour, ça fait fleurir des roses dans le désert. Demandez à Marielle de Sarnez, elle est au courant.
- Ah ! Vous me parlez enfin politique. Au courant de quoi ?
- Qu’est-ce que vous croyez qu’elle a fait, Marielle, pendant cinq ans, avec les bédouins ? Sinon faire naître et cultiver des roses dans le désert ?
- Mais les bédouins, ils sont partis !
- Oui, mais les roses sont toujours là, n’est-ce pas ? C’est le principal . C’est pour cela que Monsieur Bayrou n’est pas vraiment fâché après eux. Ils reviendront peut-être, si le parfum des roses leur manque…Vous avez lu Le Petit Prince … ? (devant l’air interdit du commentateur)Misère !! Ce n’est donc pas encore au programme de Sciences Po ? Je comprends maintenant pourquoi vous êtes si peu sérieux. Mais ne vous inquiétez pas, dans notre programme, l’éducation, c’est pri-mor-dial. Je ferai passer une note à mon député pour qu’il fasse voter une loi . Bien, vous m’excuserez, j’ai une révolution qui m’attend. Repassez quand vous voulez, on ne sait jamais, l’amour c’est contagieux .
A ce propos, si vous voyez Joffrin, dîtes-lui de faire attention, il a les premiers symptômes . Donnez-lui notre bonjour, il ne faut pas qu’il ait peur, nous avons tout ce qu’il faut pour le soigner . On a l’habitude maintenant, on en recueille tous les jours .
Bon quinquennat !

vendredi 11 mai 2007

Entrons en résistance

"La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose qu’une pierre. Mais, de collaborer, elle s’assemble et devient temple." - Antoine de Saint-Exupéry -

En Avril nous étions près de 7 Millions derrière François Bayrou.
Aujourd'hui déjà 33 000 pré-adhérents au Mouvement Démocrate.

En Juin votons pour les candidats Mouvement Démocrate qui porteront notre voix.
Soyons encore plus nombreux derrière François Bayrou aux législatives de 2007



Voilà ce qui nous attend si tout le monde se fait une raison.

Il n'y a pas de fatalité,

Luttons pour nous faire entendre.

VOTEZ

MOUVEMENT DEMOCRATE

Rejoindre le Mouvement Démocrate : http://soutien.bayrou.fr/index2.php

jeudi 10 mai 2007

Une leçon de démocratie... en mouvement !

"Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire." - George Orwell -

[…]
Après l'expression de cette gratitude, au fond, je vais vous dire des choses très simples. La première, c'est le bonheur intense que je vous dois d'avoir eu à conduire, avec vous et avec les Français, cette magnifique aventure de l'élection présidentielle, d'avoir eu à conduire, avec vous et avec les Français, cette magnifique entreprise de l'élection présidentielle, car ce que nous avons fait, et que nous avons fait à la surprise générale, ce n'est pas simplement un acte politique, c'est quelque chose de beaucoup plus profond, c'est de rencontrer le sentiment et l'âme de tout un peuple exprimé par près de sept millions des lecteurs qui ont voulu, contre vents et marées, imposer le changement qu'ils attendaient dans la vie politique française.
[…]
Je voudrais que nous mesurions ensemble ce que signifie la capacité de résistance de temps et temps de millions de citoyens décidés à imposer leur jugement contre tous les experts, toutes les puissances, tous les analystes et un très grand nombre de médias.
J'ai, pour ma part, beaucoup admiré la volonté de ces citoyens, lorsqu'il est arrivé que des magistratures médiatiques importantes, dans des journaux très importants, veuillent, à plusieurs reprises, leur expliquer que leur vote serait illégitime ou que leur vote ne serait pas démocratique. Il a fallu voir ce qu'a été la mobilisation des lecteurs sur les forums et sur les forums de ces journaux pour rappeler qu'ils étaient, eux, le peuple souverain et qu'ils avaient, eux, l'intention de changer, je le dis sans la moindre trace de rancœur, je ne me suis jamais, à aucun moment, fait d'illusion sur les puissances auxquelles nous aurions à nous heurter pour proposer aux Français le changement qui paraissait nécessaire pour notre pays.
[…]
Je crois qu'il y a, dans notre pays, des sensibilités politiques. Je ne crois pas que l'une soit disqualifiée à l'avance par rapport à l'autre et, quoi qu'il en soit, notre volonté est de les respecter toutes et, un jour, de les faire travailler ensemble.
Et les sept millions de Français qui ont voté pour nous, l'ont fait pour nous pour sortir de cet antagonisme et de cette mise en scène. Ils ont voté pour nous, car ils ont entendu que notre volonté, notre conviction était de faire que, un jour, dans notre pays, en l'annonçant à l'avance, on soit capable de traverser les frontières du passé pour faire naître des coalitions, des rencontres, des alliances qui permettent, dans notre pays, de regarder les problèmes et non plus de regarder les étiquettes.
C'est car nous voulons regarder les problèmes et non plus les étiquettes, que nous avons voulu espéré et défendu l'idée que l'on pouvait bâtir des majorités d'idées et que l'on pouvait sortir de l'affrontement perpétuel d'un côté contre l'autre, d'une majorité contre une opposition décidée, pour l'une, à toujours répondre oui et, pour l'autre, à toujours répondre non...
Derrière cette aspiration au rassemblement des Français, aspiration au rassemblement assumé devant eux, annoncer devant eux, je dis à l'avance, on annonce qu'il y aura des ouvertures, on dit que l'on va faire un Gouvernement pluraliste, mais l'ouverture n'a pas de légitimité si elle n'a pas été défendue et annoncée, en principe, devant les Français.
C'est l'annonce préalable, le contrat signé avec les Français qui donne sa légitimité à la composition d'un Gouvernement de rassemblement.
Si on a vendu l'affrontement, on ne peut pas faire le rassemblement et, quoi qu'il en soit, le rassemblement n'aura pas de légitimité.
[…]
Aller de l'avant ou revenir en arrière ? Revenir en arrière, qu'est-ce que c'est ? Revenir en arrière, c'est accepter -je voudrais vous rendre attentifs à ceci- que, dans la vie politique française, il n'y ait que deux camps, la Gauche et la Droite, la majorité et l'opposition, qu'il faille nécessairement faire allégeance à un camp ou à l'autre, qu'il faille nécessairement céder aux pressions d'un camp ou de l'autre et qu'il faut renoncer à l'idée que l'on doit tracer un chemin nouveau, une voix nouvelle entre ces deux camps pour que la démocratie française retrouve sa vigueur, son authenticité et sa légitimité.
[…]
Où est la liberté de conscience qui doit être la règle absolue d'un élu, si on est à l'avance lié par une discipline majoritaire ou par une discipline de l'opposition, ce qui est la même chose ?
Je considère que l'un des chapitres les plus importants du programme, du projet que nous avons défendu devant le pays, du contrat de confiance que nous avons proposé aux Français, l'un des chapitres les plus importants était celui si : désormais, chez nous, il n'y aura pas ce carcan de la discipline de vote dans lequel on s'enferme. Nous voulons des parlementaires de plein exercice, de pleine légitimité, de pleine dignité, qui décideront en conscience si les textes qu'on leur propose sont justes ou si les textes qu'on leur propose sont injustes et qui sont décidés à voter oui s'ils sont justes et non s'ils sont injustes.
[…]
Je voudrais que les inquiétudes que j'ai exprimées, les craintes que j'ai nourries, soient démenties par la réalité. Si tel est le cas, je le dirai, mais je sais, avec certitude qu'il faut qu'il y ait, à l'Assemblée Nationale, des élus qui soient des élus vigilants et intransigeants à l'égard de ce qui va être décidé, à l'égard des décisions, des orientations et des choix qui vont être faits pour notre pays.
[…]
je n'ai pas quitté, avec vous, l'allégeance d'un côté pour aller m'enfermer dans l'allégeance de l'autre.
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Au fond, voilà les trois forces politiques qui vont se présenter devant les Français : celle qui votera toujours oui, celle qui votera toujours non et celle qui considère qu'elle a le devoir d'être libre pour défendre les intérêts de la Nation, les principes de la démocratie et la vie quotidienne des Français dont elle a la charge.
En effet, à cette liberté, je ne renoncerai jamais. Je ne renoncerai pas apporter cette attitude politique nouvelle, parce que j'ai la conviction que la démocratie française en a besoin. La démocratie française n'a pas besoin de parlementaires robotisés qui votent systématiquement dans le même sens, sans même avoir examiné les textes qu'on leur propose. La politique et la démocratie française ont désormais besoin de parlementaires de pleine conscience et de plein exercice qui décident, en effet, d'exercer les mandats exclusifs que leur ont confiés les citoyens en les élisant à l'Assemblée Nationale.
[…]
Nous allons faire élire ou proposer aux Français des visages nouveaux, des expériences nouvelles, des personnalités nouvelles dont on a tellement besoin pour que la vie politique française change d'attitude, de visage, d'allure, de pratiques, de principes et de manière d'être. Cette tâche de renouvellement, nous la prenons à cœur, car des millions de Français en ont besoin.
[…]

Pour lire l’intégralité du discours

http://www.bayrou.fr/evenements/bayrou-conseil-national-bureau-politique-080507.html